Les violences conjugales qui peuvent revêtir plusieurs formes (verbales, psychologiques, physiques, sexuelles, économiques, etc.) et constituent
une véritable problématique de santé publique: 213 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles
par leur conjoint ou ex-conjoint sur une année, 8 sur 10 déclarent avoir été également soumises à des atteintes psychologiques et/ou des
agressions verbales. En 2020, 102 femmes ont été tuées par leur (ex)-partenaire. Les violences conjugales touchent tous les âges, tous les milieux
sociaux, tous les territoires
L’article 51 de la loi du 4 août 2014 dispose que « la formation initiale et continue des médecins, des personnels médicaux et paramédicaux, […]
comporte une formation sur les violences intrafamiliales, les violences faites aux femmes, sur les mécanismes d’emprise psychologique […] ». En effet, les professionnels de santé sont en première ligne puisque 25 % des femmes victimes ont consulté un médecin et 19% un psychiatre ou un psychologue. Dans le cadre d’un réseau local d’acteurs concernés (forces de l’ordre, services judiciaires, associations spécialisées d’aide aux
victimes, etc.), ils ont un rôle essentiel à jouer pour faciliter le repérage et la prise en charge des victimes. Il est notamment mis en exergue par la HAS, qui a diffusé en juin 2019 des recommandations de bonnes pratiques sur le repérage des femmes victimes de violences au sein du couple et par la loi du 30/07/2020 qui offre une nouvelle possibilité de levée du secret professionnel. Leurs mises en œuvre nécessitent une meilleure
formation des professionnels de santé à repérer, prendre en charge et orienter ces victimes.
La prise en charge doit être de qualité et adaptée, chaque étape comportant des enjeux déterminants: l’accueil, l’examen clinique et les prélèvements, le traitement médical et son suivi, l’accompagnement psychologique immédiat et à plus long terme, l’information, les orientations.
Pour ce faire, un protocole de prise en charge doit être appliqué dès le passage aux urgences d’un établissement de santé si tel est le cas.
Il s’agit d’un dispositif opérationnel pour l’intervention de chaque acteur annexé à la circulaire du 25/11/2021 qui précise les modalités de déploiement des dispositifs d’accueil et d’accompagnement des victimes de violences conjugales, intrafamiliales et/ou sexuelles au sein des établissements de santé.
Dates des sessions:
30 juin – 1er juillet 2025
29-30 septembre 2025
18-19 décembre 2025
Nombre d’apprenants par session:
Effectif minimal: 6 apprenants – Effectif maximal: 15 apprenants
Résultats attendus à l’issue de la formation:
A l’issue de la formation les apprenants seront capable de proposer une prise en charge de qualité et adaptée, à chaque étape aux femmes victimes de violences conjugales et/ou sexuelles.
Profils des apprenants:
• Tout professionnel de santé
• Tout professionnel non soignant en contact avec des usagers et/ou patient-e-s
Objectifs pédagogiques:
• Repérage et conduite à tenir face aux violences ou suspicions de violences conjugales faites aux femmes, prise en charge initiale au sein des champs de compétences respectifs, positionnement et attitude professionnels.
• Repérage, accueil, prise en charge face aux violences ou suspicion de violences sexuelles, orientation des femmes victimes de violences sexuelles. Positionnement et attitude professionnels
Qualité et indicateurs de résultats:
Formation ayant débuté en 2024, en attente des évaluations qualité
Tarif hors CHITS par apprenant toutes professions: 500.00 €